les poissons de nos cotes: la roussette, l'aiguillat, le requin-ha, l'émissole, les raies, le requin-taupe.

Publié le par François

 La grande roussette





Description :
Elle est plus connue localement sous le surnom de biche. Comme sa cousine, la petite roussette, une fois pelée, elle devient saumonette. Elle peut atteindre près de 2 mètres, mais les individus les plus couramment pêchés font entre 0,80 et 1,20 mètres. Elle se reproduit tout au long de l’année mais est beaucoup moins abondante que la petite roussette. Son mode de vie est très proche de la petite roussette et elle se différencie de cette dernière par sa taille plus grande, une allure plus massive, des taches sur le corps plus grandes et moins nombreuses.



 La Petite Rousette





Description :
Abondante, cette espèce de petit requin, proche des premiers requins apparus dans les mers, se transforme en saumonette, une fois pelée, éviscérée et décapitée. Elle ne dépasse pas 80 cms et on en trouve communément entre 50 et 70 cms. Elle fréquente les eaux de la côte jusqu’à un centaine de mètres de profondeur. Elle vit surtout près du fond et se met en chasse, entre deux eaux, la nuit en s’aidant notamment de son odorat. Bulots, jeunes seiches, crabes et crevettes, vers, petits poissons du fond sont généralement ses proies. Elle se reproduit surtout vers janvier et juillet, après avoir été fécondée par le mâle, après un accouplement, et pond de gros œufs plats qui s’accrochent aux rochers et algues avec leurs filaments aux quatre coins. Ce sont ces œufs, séchés et bruns-noirs, que l’on trouve souvent sur la plage. Elle se différencie de sa cousine, la grande roussette, par sa taille plus petite, une allure plus svelte, des taches sur le corps plus petites et plus nombreuses.



 L'aiguillat




Description :
Ce petit requin est souvent surnommé localement chien : Ne vous étonnez pas que l’on vous parle de peler le chien pour vous faire une saumonette ! Ce petit squale, généralement de moins de 1 mètre, avec une taille maximale de 1,3 mètres, peut se déplacer en grands bancs, contrairement à ses cousins hâ et émissole aux mœurs plus solitaires, entre 10 et mille mètres de profondeur en des cycles migratoires peu connus. Il est établi qu’une populations spécifique à la Manche existe. Cette population migre entre le nord du Golf de Gascogne l’hiver et le sud de la Mer du Nord l’été. Après accouplement, la ponte de jeunes parfaitement formés se fait de novembre à janvier, après une « incubation » ou « gestation » de 2 ans. Les poissons et tout particulièrement le lançon constituent l’essentiel des ses proies. L’aiguillat se différencie du hâ et de l’émissole par la présence d’une épine devant chacune de ses deux nageoires dorsales.


 Le requin-hâ




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Description :
Ce poisson, qui devient lui aussi saumonette une fois pelé, se déplace en permanence entre la côte et les fonds de 400 mètres, en des cycles de migrations encore peu connus. Si quelques individus peuvent atteindre 2 mètres, ces requins pêchés sur nos côtes ont généralement une taille de l’ordre du mètre. Le hâ, qui se nourrit essentiellement des poissons de fond, des crabes et oursins et étoiles de mer, se reproduit l’été en donnant naissance à des petits requins vivants, « incubés » dans le ventre de leur mère. Il se distingue de l’aiguillat par l’absence d’épines devant les nageoires dorsales et de l’émissole par son dos uniformément foncé.



 L'emissole





Description :
Ce requin, cousin de l’aiguillat et du hâ, est souvent surnommé localement motelle, ce qui n’a d’ailleurs rien à voir avec la véritable motelle ! Il rentre aussi, une fois pelé, dans la vaste famille culinaire des saumonettes ! Ce petit requin, ne dépassant pas généralement 1,5 mètres et dont la taille commune est de l’ordre du mètre, se déplace entre la côte et 200 mètres de profondeur, près des fonds mous. Il se reproduit à la fin du printemps en donnant naissance à des jeunes parfaitement formés, « incubés » par leur mère. Seiches, poulpes, poissons, crabes constituent son ordinaire.


 Les raies




Description :
De très nombreuses espèces rentrent dans la vaste famille des raies : Au moins 18 pour nos eaux. Au maximum, les tailles atteignent 1,20- 1,30 mètre. Les raies, poissons cartilagineux proches des requins, sont adaptées pour vivre sur le fond avec leur corps aplati. Ces fonds sont généralement meubles et nombre de raies s’y enfouissent. Elles sont généralement actives la nuit où elles chassent à l’affût poissons et crustacés, plus accessoirement vers et mollusques. Leur bouche étant ventrale, les proies rapides sont plaquées au sol pour être plus facilement dévorées. La fécondation est interne et les œufs, cornés, sont enfouis dans le fond ou collés sur des rochers et débris coquilliers. Les pontes se font généralement entre avril et juin. Il est recommandé de ne pas manger les raies aussitôt pêchées et de ne pas hésiter à les conserver 2 jours au frais avant de les déguster.


 Le requin-taupe



Description : Il est surtout vendu au Centre de Marée pour le Sud de la France et l’Italie sous le nom de « veau de mer ».
C’est notre « dents de la mer » à nous ! Ce gros requin massif peut en effet atteindre jusqu’à 3,7 mètres même si les tailles les plus courantes oscillent entre 1,5 et 2,5 mètres.
Ce requin possède de grandes dents peu nombreuses.
C’est une espèce pélagique qui pourchasse les bancs de maquereaux, chinchards, sardines, parfois des encornets.
On le trouve fréquemment dans les parages des Iles Anglo-Normandes en mai et juin.
C’est d’ailleurs à cette période que naissent de 1 à 5 petits après environ 8 mois « d’incubation » ou de « gestation ».

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Publié dans les poissons

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