les coquillages: la coquille st jaques, la pétoncle, la moule, le bulot.

Publié le par François

La coquille saint-jacques



Description : Cette petite reine des fonds meubles, qui vit entre 10 et 80 mètres de profondeur, offre ses saveurs délicates en particulier l’hiver.La pêche s’arrête en effet l’été pour la ponte entre mai et septembre. La coquille Saint-jacques est hermaphrodite
Cherbourg présente la double particularité sur l’ensemble de la Manche (la mer, pas seulement le Département) de vendre peu de coquilles mais d’en proposer de deux sortes :
Celle de l’Ouest de la presqu’île, possède à la fois une coquille plus épaisse, une noix (le muscle) et un corail (la glande femelle est de couleur rouge avec une partie blanche pour la partie mâle) de dimension plus réduite que celle de l’Est, de la Baie de Seine en particulier.
La coquille de l’Ouest provient de Carteret. Celle de l’Est vient de Barfleur et Saint-Vaast-La-Hougue.
La coquille du Gisement de Cherbourg se rapproche de celle de l’Ouest.
Les goûts sont semblables quant à la noix. Seule la proportion en corail modifiera la saveur. A vous de choisir !
La taille maximale de la coquille est de l’ordre de 25 cms mais les individus les plus courants sont de l’ordre de la dizaine de cms pour celle de l’Ouest, de 12 à 15 cms pour celle de l’Est.
La coquille Saint-Jacques peut se déplacer relativement vite sur de courtes distances en claquant ses valves et en expulsant rapidement l’eau : C’est le principe de l’avion à réaction mais sous l’eau ! Cette technique lui permet de fuir son plus farouche prédateur, l’étoile de mer.


La saisonnalité de l'espèce

 La pétoncle ou vanneau





Description :
Encore appelé localement le vanneau ou l'olivette, ce cousin de la coquille Saint-jacques présente une taille plus réduite que cette dernière puisque les individus les plus grands ne mesurent que jusqu’à 11 cms.
Son mode de vie est semblable là aussi à celui de sa cousine mais il vit posé sur le fond alors que la coquille Saint-Jacques s’enfouit dans le sable. Il est plus rapide aussi dans ses déplacements.


La saisonnalité de l'espèce

 La moule



Description : La moule de pêche provient de Saint-Vaast-La-Hougue mais aussi en particulier de Barfleur.
Fixée à un support solide par des filaments particuliers de protéine, véritable colle naturelle, le byssus, la moule filtre des quantités invraisemblables d’eau de mer afin d’en retirer sa nourriture, c’est à dire toutes les particules nutritives en suspension dans la mer.
La moule est capable de quelques faibles mouvements en se « hissant » avec de nouveaux filaments de byssus tout en coupant ceux qui gênent sa progression. La moule vit de la limite supérieure des hautes mers jusqu’à une dizaine de mètres de profondeur.
Dès l’âge de 6-8 mois en conditions favorables, les moules sont soit mâles, soit femelles, et la période de reproduction s’étend en général de Mars à Mai.




 Le bulot



Description : Mais qui a décidé de l’appeler officiellement le buccin alors qu’il est plus connu sous l’appellation de bulot ?
On l’appelle aussi dans la région ran ou calicoco. Joli, non ?
Le bulot, de la famille des escargots, provient essentiellement de Carteret et Diélette où il est pêché au moyen de casiers spécifiques.
Ses déplacements sont limités mais peuvent être rapides quand il détecte une proie : Il est carnivore. Il vit enfoui dans les fonds de sable et de vase, d’une profondeur maximale de 100 mètres.
L’accouplement entre mâle et femelle se déroule vers novembre et la femelle pond ses œufs quelques jours après dans des capsules soudées les une aux autres et accrochées aux rochers. Arrachés par les tempêtes, ce sont ces amas blancs de capsules que l’on retrouve sur les plages et que l’on prend parfois, à tort donc, pour des éponges de mer.


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Publié dans les poissons

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